Tailler fortement un arbre, ça le revivifie, il fabrique de grands rejets et ses feuilles sont plus larges.
Faux : si l'arbre réagit de cette façon, c'est qu'il puise dans ses réserves de sucres contenues dans le bois pour produire de nouvelles feuilles qui assureront la photosynthèse indispensable à sa survie. L'arbre aura donc moins de réserves disponibles et les grosses plaies ne se recouvriront jamais. Dans quelques années le bois de coeur sera totalement altéré, l'arbre sera creux et pourra se briser facilement. Il s'en trouvera d'autant plus exposé aux maladies et parasites.
Lorsque l'on taille fortement un arbre, les risques de ruptures sont moins importants car sa prise au vent est réduite.
Faux : une taille mal conduite entraîne la repousse de nombreux rejets mal ancrés sur leur support. De plus l'action des pourritures internes fragilisera la structure générale de l'arbre et altèrera sa résistance mécanique.
Lorsque l'on taille fortement un arbre, on y revient moins souvent.
Faux : la taille sévère provoque le développement de rejets très vigoureux et l'arbre retrouve rapidement son volume initial. La formation de bois mort est importante. Cet arbre sera donc à surveiller et nécessitera rapidement d'autres interventions coûteuses.
Un arbre taillé trop fortement devient dangereux, coûteux et laid.
La taille de branches de gros diamètre (supérieur à 5 cm) provoque chez l'arbre :
Pour ne pas avoir à tailler son arbre : plantez le bon arbre au bon endroit !
Voici une petite règle simple qui va vous permettre de choisir l'essence la mieux adaptée au site où il sera planté, en diminuant ainsi les opérations de taille.
Il s'agit de la méthode VECUS
Il faut toujours choisir avec soins les essences en imaginant la plantation lorsque les arbres seront adultes.
Si la taille est indispensable
Dans la nature, un arbre n'a pas besoin d'être taillé, il se débrouille parfaitement sans cette intervention traumatisante.
En ville, c'est un peu différent, l'arbre d'ornement doit cohabiter avec l'homme et ses infrastructures (bâti, réseaux, véhicules...). Pour cela, il est nécessaire qu'il ne soit ni dangereux ni envahissant.
L'élagage ne doit pas être systématique. L'intervention doit être raisonnée.
Elle ne sera réalisée que pour répondre à un objectif précis.
Les quatre règles d'or de la taille sont très simples, elles ont toutes pour but de limiter la surface des plaies et de rendre leur recouvrement par l'écorce le plus rapide possible :
Si vous souhaitez avoir un arbre alors que l'espace disponible est restreint, il faut alors accepter de limiter son développement dès son plus jeune âge et tout au long de sa vie.
Ainsi, il est possible de limiter le développement des arbres en les conduisant en plateau-rideau, en rideau ou en marquise. Les arbres sont formés comme une haie perchée sur des troncs et sont taillés une ou deux fois par an au minimum.
Les formes en fuseau, cônes et tonnelles sont également des tailles architecturées qui peuvent être envisagées.
La régularité de ces tailles permet de ne couper que des petites branches et ainsi limiter la surface des plaies.
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